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Promenade des Anglais EstEtape la plus intriguante de cette visite de la Promenade, la zone Est vous rapproche de la vieille ville de Nice et vous propulse, le long des Ponchettes, vers la pointe Rauba Capeu, où le vent vole les chapeaux. Découvrez la magnifique plage, les accès au Cours Saleya, l'Opéra de Nice et sa dramatique histoire. Avancez au pied de la colline du château et de sa célèbre tour et jetez un regard sur toute la Baie des Anges depuis l'extrémité orientale de la Promenade des Anglais. This part of the promenade is next to the down town of Nice. Enjoy the wonderfull beach, the access to Cour Saleya and the old town, walk under the hill of the Castel and observe the panorama on the Baie des Anges from Rauba Capeu.
Nom Promenade des Anglais Est
Durée / Time 00 Jours 01 H 00 min
4x4 Ouvert/Fermé Open/Closed
Praticable VTT / Mountain Bike
Praticable Piéton / Walking
Saison / Season Toute l'année All seasons
Mise à jour / Updated 2010-12-26
Ville de Départ - Start from Nice
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Road Book - Waypoints
N° | Codec | Nom | Latitude | Longitude | Altitude |
1 | 1ALB1 | Jardins Albert 1er | N 43°41'42 | E 007°16'04 | 00001 m |
2 | 2OPERA | Opéra de Nice | N 43°41'42 | E 007°16'20 | 00002 m |
3 | 3PONCH | Les Ponchettes | N 43°41'43 | E 007°16'26 | 00002 m |
4 | 4ETSUN | Passage des Etats Unis | N 43°41'42 | E 007°16'37 | 00003 m |
5 | 5CHTAU | Chateau | N 43°41'39 | E 007°16'44 | 00020 m |
6 | 6BUBCP | Pointe de Ruba Capeu | N 43°41'38 | E 007°16'45 | 00018 m |
WPT
Les Jardins Albert 1er sont créés en 1852, sous le nom de Jardin des Plantes. C'est l'architecte Verany qui en prend la direction. Situés sur la rive droite du fleuve Paillon, les Jardins sont reliés, en 1864, à la vieille ville par le Pont des Anges qui traverse la rivière le Paillon. Le fleuve est couvert en 1890.
Cette statue a été créée par le sculpteur Masson, en 1869. Le bronze a été fondu dans les ateliers de fonte Tusey, ouvertes en 1832 par Pierre Adolphe Muel, dans la Meuse.
C'est en 1914 que le Jardin des Plantes prend le nom de Albert 1er, Roi des Belges, en hommage à sa position face à l'Allemagne.
Jardins Albert 1er en 1865
Sur cette gravure on peut admirer les Jardins nouvellement ouverts.
A droite, on aperçoit le Pont Napoléon III, appelé aussi Pont des Anges, qui permet de relier la vieille ville au dessus du Paillon encore à l'air libre.
Au fond, à droite, sur le Cap de Nice, on devine la silhouette du Chateau de l'Anglais construit entre 1856 et 1859 par l'officier britannique Robert Smith.
Le Pont des Anges et le Quai du Midi en 1904
Le Pont des Anges en 1868
Sur cette photographie de 1868, réalisée par Charles Nègre et conservée par les Archives Départementales du 06, on distingue le Pont des Anges, la méridienne (en haut de l'escalier) permettant aux passants de régler leur montre. On remarque, à l'angle de la Promenade, l'Hôtel des Anglais qui laissera place à l'Hôtel Ruhl, construit sous la direction de l'architecte Charles Dalmas, puis à l'Hôtel Méridien en 1970.
Monument du Centenaire du rattachement de Nice à la France
Le Monument du Centenaire de la Réunion de Nice à la France est sculpté par le toulonnais André-Joseph Allar (1845 - 1926).Il est inauguré dans les Jardins Albert Ier le 4 mars 1896 en présence du Président de la République Félix Faure et du Maire de Nice Alziary de Malaussène.
L'oeuvre célèbre le centenaire du rattachement de Nice à la France de 1793 par le décret de la Convention promulgué le 4 février 1793, décidant du rattachement du Comté et de la création du département des Alpes-Maritimes.
La statue en bronze représente, au choix, une victoire ailée qui prête serment de fidélité ou Nikaïa déesse de la victoire chez les grecs.
Le piédestal, en pierre de taille de la Turbie, est gravé des années de 1793-1893, centenaire du 1er rattachement, 1860, date du second rattachement de Nice, et 1960, centenaire du dernier rattachement.
La sculture du bas est un allégorie de Nice se donnant à la France.
Le magnifique manège Carrousel Palace 1900 NICAEA
L'hotel Méridien et l'enseigne du Casino Rhul derrière le monument
Attraction culte avec ce petit train qui vous emmenera jusqu'au Chateau
En 2009, deux services de trains touristiques en concurrence
Par une bizarrerie administrative comme seule la Côte d'Azur peut en faire naître, un différent d'autorisation a laissé en concurrence deux entreprises de petit train en cette fin de saison 2009.
Tant que ce ne sont que les autorités qui déraillent et pas les trains...
Le Quai des Etats Unis, anciennement Quai du Midi
Le parking Sulzer, une place qui ne sert à rien mais objet de nombreuses convoitises
Sculpture de Bernar Venet inaugurée en mars 2010
Finalement, et en attendant mieux, c'est une oeuvre monumentale qui prend place sur le Parking Sulzer, qui n'est donc plus un parking, ou pas encore.
Neuf barres pointant vers le ciel, créées par Bernar Venet, commémorent le centcinquantenaire du rattachement de Nice à la France.
Le 31 mai 2010 a été dévoilée cette oeuvre, la plus haute et la plus lourde jamais réalisée pour un espace public en France, en présence du Président de la République Nicolas Sarkozy, en voyage à Nice pour le le 25e sommet Afrique-France, du Maire de Nice Christian Estrosi, et d'Eric Ciotti Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes .
Bernar Venet, né en 1941 à Chateau-Arnoux Saint Auban dans les Alpes de Haute Provence, est installé à Nice depuis 1958. C'est un artiste déjà connu dans sa ville d'adoption puisqu'il a signé L?Arc Monumental qui oriente les Jardins Albert 1er de son axe courbe.
Bernar Venet est un artiste déjà connu à Nice (bis) puisqu'il a signé aussi la ligne indéterminée déposée à l'ouest des Ponchettes, et visible un peu plus loin dans cette visite.
Sulzer, un grand trou sur un emplacement touristique stratégique
Le Monument du 150e (150e anniversaire du rattachement de Nice à la France) est une sculpture en acier qui lance à 30 mètres de haut les 78 tonnes des neufs arches obliques, ancrées dans le socle de 128 tonnes, et qui, en se rejoignant vers le ciel, symbolisent l'union des neuf vallées du comté de Nice.
Le matériau utilisé,l'acier Corten (ou acier autopatiné), a la particularité de se recouvrir d?une couche de rouille protectrice qui explique la couleur orangée de l??uvre en matinée et en soirée.
C'est un processus d'oxydation naturel, durant de 1à 4 ans, qui lui donne une patine de rouille de teinte chaude et originale et qu'il va conserver au fil des ans. Sous une pellicule externe poreuse, une fine couche interne imperméable, de chrome et soufre, protège l'âme de la corrosion et maintient, en principe, l'oeuvre en parfait état pendant des dizaines d'années.
Une place ouverte avec perspective sur la mer
Le terrain Sulzer appartenait à la Banque de France. Il est acquis par la ville de Nice, du temps de Jacques Médecin, pour la construction d'une nouvelle Mairie, un projet qui n'a jamais vu le jour. Le terrain a été utilisé comme parking pour les cars de tourisme, puis modifié en place piétonne. La décision de construction d'un Palace avait été décidé par le Conseil Municipal en mars 2005 sous l'autorité du Maire Jacques Peyrat.
Juin2006 - Placement en garde à vue deux proches du maire de Nice, Jacques Peyrat, dans le cadre d'une enquête sur le projet de vente du terrain du terrain occupé par le parking Sulzer. Elle porte sur des faits présumés de trafic d'influence dans le projet de cession de 2 479 m 2, du parking Sulzer, en vue d'y bâtir un complexe hôtelier de grand standing.
Décembre 2006- Préféré aux projets d'Accor, de Marriot et de Continentale Générali, le groupe allemand Kempinski Hotel, représenté par le groupe Générim-Eiffage, est retenu par le Conseil Municipal pour construire un palace sur le parking Sulzer, hôtel qui comportera 175 chambres dont 9 suites, restaurant, jardin intérieur, salle de conférence, spa et piscine. L'investissement est chiffré à 70 millions d'euros. Kempinski Hotel disposera d'un bail à construction sur 75 ans pour 6,12 millions d'euros. Le sous-sol sera doté d'un parking de 400 places, dont certaines réservées pour les cars de tourisme.
Juillet 2007 - Le projet d'hôtel de luxe est confirmé avec l'exploitation pour la chaîne internationale Kempinski, la promesse de bail avec la société Générim et la construction avec Eiffage, sur des plans de l'architecte Jean-Pierre Buffi.
Avril 2008 - Sous la direction du nouveau maire Christian Estrosi, les délibérations de 2007, pour la construction d'un palace sur le parking Sulzer, sont abrogées en Conseil Municipal du 14 avril 2008.
Mars2009 - Christian Estrosi, Maire de Nice, réaffirme son intention de voir la ville se doter d?une salle de prestige donnant sur la mer, sur le parking Sulzer, afin que Nice devienne une grande destination dans le domaine du Tourisme d?Affaires.
Octobre 2009 - Nouvelle lubie puisque Christian Estrosi crée la surprise en annonçant que finalement rien ne serait bâti sur l?emplacement du Parking Sulzer. Plutôt qu'un hôtel de luxe, plutôt qu'un centre de prestige destiné aux congrès, cet emplacement sera transformé en espace vert afin de laisser intacte la perspective, avec une percée sur la mer, que l?on peut observer depuis la Gare du Sud.
Novembre 2009 - Un des collaborateurs de Jacques Peyrat, mis en cause en 2006, est relaxé faute de charges suffisantes.
Mai 2010 - Inauguration de l'oeuvre en acier de Bernar Venet, sous les yeux de Crhistian Estrosi et de Nicolas Sarkozy.
2011 - L'oeuvre et son socle doivent être déplacées (200tonnes !) pour permettre la construction d'un parking souterrain sous la place. Les 9 arches seront ensuite reposées, ici ou là, et advienne que pourra...
WPT
Sur l'emplacement de l'ancien Théâtre Impérial, détruit par un incendie en 1881, la construction du nouveau Théâtre de l'Opéra est décidée en 1885 par la Municipalité de Nice, confiant la maîtrise de l'ouvrage à l'architecte François Aune, élève de Gustave Eiffel.
Facade de l'Opéra de Nice face à la mer
Face to the sea the back front of Opéra de Nice
Détail de l'architecture de François Aune approuvée par Charles Garnier
Plan architectural de la façade Sud signée par François Aune
Façade Est de l'Opéra rue Raoul Bosio
Angle Nord Est de l'Opéra de Nice
La rue Saint François de Paule
La rue St François de Paule relie les Jardins Albert 1er à la vieille ville
La verrière de l'Opéra et l'église St François de Paule construite de 1736 à 1775
Entrée de l'Opéra de Nice
Au XVIIIe siècle, la Marquise Alli-Maccarani demande au Roi de Sardaigne, Amédée III, l'autorisation de transformer son ancienne maison d'habitation en un théâtre tout en bois.
En 1776, le petit Théâtre Maccarani, du nom de la propriétaire, s'élève sur l'emplacement actuel.
En 1787, quarante gentilshommes niçois rachètent le théâtre au nom de la Société des Quarante. Il est rénové et rouvre ses portes en 1790 sous le nom de Théâtre Royal, puis Théâtre de la Montagne en 1792.
C'est en 1826 que la Ville de Nice rachète le Théâtre à la Société des Quarante. L'édifice est rasé pour permettre la construction d'un grand opéra à l'italienne dont l'entrée se trouve sur la rue St François de Paule et la façade arrière sur la plage du Quai du Midi.
Ce sont les architectes Brunati et Perotti, qui conçoivent le nouvel édifice inauguré en 1828. L'Opéra devient le Théâtre Royal, Théâtre Impérial en 1860 et Théâtre Municipal en 1870.
Le soir du mercredi 23 mars 1881, pendant l'ouverture de la représentation, une explosion de gaz enflamme le rideau de scène. Les lampes s'éteignent. c'est la panique dans l'obscurité. L'incendie détruit entièrement le théâtre. Le feu n'est maîtrisé que le lendemain soir, laissant 59 victimes parmi les décombres.
L'opéra a conservé l'inscription de Théâtre Municipal
En novembre 1882, la Ville de Nice prend la décision de reconstruire le nouveau théâtre sur le même emplacement. C'est l'architecte François Aune qui est à la manoeuvre. Architecte de la Ville, il a obtenu un diplôme de géomètre à Turin.
Il propose des plans qui son approuvés par Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra de Paris, et Inspecteur des Bâtiments Civils à cette époque.
En février 1885, le Théâtre Municipal ouvre ses portes avec la représentation de Aïda, l'opéra de Verdi.
En 1902, le Théâtre Municipal devient Opéra de Nice
Plan de la Façade Nord de l'Opéra
Ce plan de la façade Nord de l'Opéra de Nice du 20 février 1885, conservé par les Archives Départementales des Alpes Maritimes, est signé a droite par l'architecte François Aune, au centre par le Maire de Nice Alfred Borriglione.
La rue St François de Paule vers le Cours Saleya dans la vieille ville
La rue St François de Paule en 1876 avec le Théâtre avant l'incendie de 1881
Extrait de Le Petit Niçois du 24 mars 1881.
Il était 7h45 et l'on allait jouer Lucie de Lammermoor. Presque tous les artistes se trouvaient réunis derrière le rideau de la scène ou dans les coulisses. Dans la salle, fauteuils et loges, déjà beaucoup de spectateurs.
Tout à coup, le feu éclate dans les frises et gagne avec d'autant plus de rapidité que les courants d'air poussent les flammes dans toutes les directions.
En un clin d'oeil, le haut du théâtre flambe affreusement ; les flammes s'allongent le long de la colonnade du paradis et descendent rapides vers la scène.
La panique a commencé, dès le premiet jet, parmi les 200 spectateurs du haut et ils se précipitent vers la descente, se bousculent, s'escaladent, se renversant...
Il y en a même trois: une dame, une petite fille et un monsieur, qui se jettent par les fenêtres du 4e dans la ruelle du théâtre où ils se tuent.
Façade Ouest de l'opéra et l'église Saint François de Paule
De la plage de l'opéra au Castel sur le Quai des Etats Unis
L'hôtel Mercure à l'angle de l'opéra
La place Sulzer, l'hôtel Mercure et l'opéra de Nice
La baie des Anges depuis l'hopital Lenval jusqu'à l'opéra
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Le quai des Etats Unis et les Ponchettes
Le 24 janvier 1706, Louis XIV ordonne la démolition de la citadelle, du Château et des fortifications de la ville de Nice.
Le 12 février 1706, l?entrepreneur Jacques Granet obtient l?adjudication de la démolition. Les travaux commencent aussitôt, causant des dégâts importants. Le 21 juillet il ne reste plus rien des puissantes fortifications.
Une terrasse est alors imaginée le long du bord de mer. En 1731, la ville décide de la construction d?un corps de bâtiment longiligne couvert par une terrasse continue. En 1832, le long de cette terrasse, est créé le quai du Midi qui deviendra le quai des Etats-Unis.
Le passage sous les terrases à gauche. Le Quai des Etats Unis à droite.
Premier porche d'accès entre les Ponchettes et le bord de mer
L'accueil du restaurant Le Bellanda
Les Lignes Indéterminées Sculpture de Bernar Venet
Etrange composition que ce pigeon qui cherche sa voie sans réveiller un SDF allongé au pied de l'oeuvre sculpturale à travers laquelle une affiche d'exposition donne une allure moderne à un Quai des Etats Unis qui mélange allègrement les époques historiques.
Les plages de Beau Rivage, de l'Opéra et Castel
La pointe de Rauba Capeu et le Cap de Nice
Le quai victime d'un réaménagement incohérent
WPT
C'est le 30 avril 1917 que, pour rendre hommage à l'entrée en guerre des Etats Unis contre l'Allemagne, sous la présidence de Woodrow Wilson, le Général François Goiran, Maire de Nice, propose de débaptiser le Quai du Midi et de le renommer en Quai des Etats-Unis.
Commémoration de l'entrée en guerre des Etats Unis en 1917
Castel Plage, l'Hôtel des Suisses, la colline du Château, Rauba Capeu
Plage du quai du Midi, Rauba Capeu, la tour Bellanda en 1865
On voit, sur cette photographie de 1865, réalisée par Charles Nègre et conservée par les Archives Départementales des Alpes Maritimes, les pêcheurs sur la plage, la Tour Bellanda alors que l'Hôtel Suisse n'est pas encore construit, et la pointe de Rauba Capeu. Le Quai du Midi n'est alors qu'un sentier qui longe le rivage.
Gravure Plage du Quai du Midi vers 1860
Le Quai des Etats Unis en attente d'un environnement digne de ce nom
3e Porche entre le Cours Saleya et le Quai
Au fond, le cours Saleya, son marché et ses terrasses
Le Quai et la colline du Château
Le Grand Porche Double Accès à Saleya
De la plage à la vieille ville de Nice
Les villas des Terrasses des Ponchettes
Les Ponchettes étaient à l'origine les cabanes des pêcheurs. A partir du XVIIIe siècle, elles furent construites en dur. Leur toit plat donna naissance aux terrasse.
Au XIXe siècle, ces terrasses devinrent un lieu de promenade. Ce passage supérieur resta ouvert au public jusque dans les années 1960.
Les cabanes sont devenues des villas d'habitation de grande valeur, face à la plage et dos à la vieille ville.
Un projet municipal envisage la réhabilitation des terrasses et leur réouverture au public.
Détail d'une villa à la mosaïque colorée
WPT
L'Hôtel Suisse et la Tour Bellanda adossés à la colline du Chateau
Construite par les frères Gapeani en 1437, la Tour d'origine fait partie de la première enceinte du château primitif du XVème siècle. Nommée successivement Turri Noviter Constructa, Tour du Môle puis Tour Saint-Elme au XVIIème siècle, elle constitue une des tours du premier rempart du château.
Bellanda serait un nom légendaire ou poétique donné vers le XIIIème siècle à la fortification niçoise primitive, alors composée seulement d?un donjon fortifié. Bellanda pourrait signifier Belle Terre ou Belle Colline.
À la fin du XVIIIème siècle, seule la base de la tour subsiste comme unique témoignage de l?ouvrage défensif.
En 1822, le Roi de Piémont Sardaigne Charles Félix concède à la ville les vestiges du Château et de ses terrains, afin d?y aménager un parc et une promenade.
C'est en 1824 que Honoré Clérissi utilise les ruines pour y aménager un bassin destiné à retenir les eaux de pluie, dans le but d?irriguer ses terres. En 1826, Honoré Clérissi déclare que la tour a été reconstruite et sert désormais à l?embellissement public. Elle prend alors le nom de « Tour Clérissi ».
Le 30 mars 1845, François Clérissi vend sa maison, son jardin et sa tour à ses neveux Henri et Victor Gent. Après avoir été successivement la propriété de Barla, des frères Bianchi, de Contesso et du Prêtre Louis-Frédéric-Vitalin Chaissi, la Tour est acquise en 1867 par Jean-Edouard Hug, le fondateur de la Pension Suisse devenue l'Hôtel Suisse. Bellanda devient une extension du bâtiment.
Source : Dossier de Presse Nice Côte d'Azur
L'Hôtel Suisse, l'escalier Lesage et la Tour Bellanda
Hector Berlioz effectue trois séjours à Nice, en 1831, 1844 et en 1868. C?est au cours de son premier voyage qu?il écrit l?Ouverture du Roi Lear, alors qu?il loge à l?Hôtel Suisse. En 1844, il réside dans la Tour Bellanda transformée en annexe de l?Hôtel Suisse. La Tour et l'Hôtel Suisse appartiennent alors à la Société Civile Immobilière de la Tour Bellanda qui, en 1938, revendent la Tour à la ville de Nice.
Durant la guerre, la Tour Bellanda est transformée en salle de sport par les Allemands.
Elle est remise en état avant l?aménagement d?un bar-restaurant sur la terrasse. L?ouvrage prend alors le nom de Tour de Nice.
Source : Dossier de Presse Nice Côte d'Azur
L'escalier Lesage et l'Ascenseur
Face au succès touristique du lieu, l?escalier Lesage est réaménagé et un ascenseur est créé spécialement dans l?ancien puits du château. La buvette au sommet du monument permet de supprimer ainsi une publicité Grand Marnier qui gâchait jusque-là le paysage de la colline.
Au début des années 1960, le député-maire Jean Médecin et l?Association des Amis des Musées de Marine de France établissent une exposition permanente sur les marines militaires et de commerce, ainsi que sur l?histoire du port de Nice. Des tableaux d?artistes locaux sont également exposés, tels que Trachel, Sauvaigo, Mossa, Bensa, Besset, Bounin.
En 2010, la ville tente de réaménager une nouvelle fois la Tour Bellanda pour en faire très prochainement un Site d?interprétation de la Colline du Château.
Source : Dossier de Presse Nice Côte d'Azur
Les terrasses des Ponchettes depuis le haut du Quai des Etats-Unis
Galerie d'accès à l'ascenseur creusée par les allemands pendant la guerre
Aperçu sur le Négresco depuis le bas de la Tour Bellanda
Un bel après midi de novembre 2009 à Castel Plage
Hôtel La Pérouse et la pointe de Rauba Capeu
A l'extrémité Est de la Promenade, au bout du Quai des Etats Unis, on peut voir l'Hôtel La Pérouse et la résidence Rocamare, accolés à l'Hôtel Suisse, et le réamènagement de la pointe de Rauba Capeu, Vole Chapeau en niçois, ancien chemin des Ponchettes ouvert dans le rocher en 1770 pour relier le nouveau port Lympia.
Les escaliers métalliques desendent à la Plage des bains de la Police.
Le Quai du Midi vu du Chateau en novembre 1914
Cette photographie, prise depuis la terrasse de la Tour Bellanda, nous montre les Terrasses des Ponchettes et le Quai du Midi. Au fond, on aperçoit l'Opéra Thétre Municipal de François Aune et, à gauche, le Casino Jetée Promenade, démembré à partir de 1943.
Les escaliers d'accès à la Plage des Bains de la Police
Cette gravure représente une vue depuis les Jardins Publics du Château. On y découvre la Tour Bellanda, la Pension Suisse avant l'édification de l'Hôtel Suisse, le Quai du Midi et l'Opéra de Nice qui a brûlé en 1881.
L'Hôtel La Pérouse et la Résidence Rocamare
WPT
Cet espace venté, Vole Chapeau en niçois, a été réaménagé entre 2001 et 2003 par StoA Architecture, pour un montant de 1,5 millions d'euros, et a obtenu un Prix d?Urbanisme.
Le quai Rauba Capeu relie le Quai des Etats-Unis, extrémité Est de la promenade des Anglais, au Port de Nice. C'est une voie de bord de mer d?environ 300 mètres qui passe au pied de la colline du château, et qui offre un point de vue stupéfiant sur la Baie des Anges.
Pour cet endroit trop longtemps délaissé, la Ville de Nice a choisi la réalisation d?un projet exemplaire en s?appuyant sur la création d?une piste cyclable prolongeant les voies cylcistes de la Promenade des Anglais.
L?agence marseillaise StoA Architecture a assumé l'impossible d?adoucir le rapport à la mer, et a choisi d'en accentuer le trait. Rien ne limite le rapport direct avec la mer, ni arbre, ni mat, ni garde-corps, ni parapet.
Creusée en tranchée en avant du soutènement, la promenade est séparée du trottoir par un banc de pierre à l?ample courbure, protégée de l?à pic par un garde-corps, dont la hauteur n?excède pas le banc. Au plus près de l?entaille de la mer, ce simple banc de pierre blanche dessine une promenade que des spots transforment en serpent lumineux la nuit, le quai se faufilant comme un lacet entre l?eau et la roche.
Source: www.cyberarchi.com
Une vue sur la Baie des Anges depuis Raupa Capeu jusqu'à l'Aéroport
Plage de l'Opéra et Castel Plage depuis Rauba Capeu
Conformément aux conclusions du jury national qui s?est tenu le samedi 19 mars 2004, sous la présidence du cinéaste Jean-Jacques Annaud, le Prix Grand Public de l?Architecture 2004, dans la catégorie Aménagement Urbain a été attribué à l?aménagement du Quai Rauba Capeu.
Le Prix Grand Public de l?Architecture est une opération nationale conduite par le Ministère de la Culture et de la Communication, en partenariat avec Radio France. Seul prix en France qui s?adresse à tous les publics, avec pour principal objectif de familiariser les français avec l?architecture contemporaine tout en leur permettant d?exprimer leurs préférences en la matière.
La pointe de Rauba Capeu au XIX siècle
Prolongement vers le Port Lympia et la Cap de Nice
Au pied de la pointe de Rauba Capeu
Formule 4 La liberté n'est pas un simple mot : elle est difficile et coûteuse sitemap
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