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Chemins de Fer de Provence 1 Nice VésubieVous aimez les petits trains, ceux qui serpentent entre les ruelles de la ville pour s'engouffrer, un peu plus loin, dans les gorges du fleuve entourées de sommets escarpés. Vous souhaitez aussi découvrir un véritable service ferroviaire en exploitation, capable de vous faire sortir du centre de Nice pour vous projeter le long du Var, puis vous élever jusqu'à Digne en longeant la Route Impériale.
Vous allez être comblé en découvrant cette visite particulière des Chemins de Fer de Provence, autrement dit le célèbre Train des Pignes. Formule4 vous emmène sur les rails de l'histoire de cette ligne ouverte depuis 1892 qui a connu tant de bouleversements, de drames et suscité tant d'espoirs.
Cette visite est la première étape qui vous transporte de Nice Ville jusqu'à la Gare de la Vésubie à Plan du Var. Une seconde visite sera prochainement mise en ligne pour vous faire découvrir les surprenants passages de la voie jusqu'à la sortie du département des Alpes Maritimes.
En voiiituuure... (sifflet !!!) You like little trains that drive through the town, between the little streets, and project you to the river side, between highest mountains.
You like also meet a real railway service that can drive you from Nice center up to the Var valley and climb to Digne along the Route Impériale.
You will be pleased in discover this specific visit of Chemins de Fer de Provence, known here as the famous Train des Pignes. Formule4 brings you on the History of this Railway, opened since 1892, that have known so many disappointments and so many hopes.
This visit is a first opus that will bring you from Nice Town center to Var valley and Station of La vésubie in Plan du Var. A second part will be soon on Formule4, to bring you up over the department.
En voiiituuure... (sifflet !!!)
Nom Chemins de Fer de Provence 1 Nice Vésubie
Durée / Time 00 Jours 04 H 00 min
4x4 Ouvert/Fermé Open/Closed
Praticable VTT / Mountain Bike
Praticable Piéton / Walking
Saison / Season Toute l'année All seasons
Mise à jour / Updated 2010-10-05
Ville de Départ - Start from Nice
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Video du Train des Pignes de Nice à Plan du Var
Video of the Train des Pignes from Nice to Plan du Var
Cliquez sur le bouton de lecture et asseyez vous : laissez-vous porter, transporter en tête de cet autorail qui s'insinue entre les ruelles de la ville, avance en site propre sur des plate-formes inprévisibles, traverse des tunnels creusés il y a plus de 120 années, et vous propose autant de choix de visites de l'arrière pays qu'il y a de gare, de stations, d'arrêts furtifs.
Clic on the play button of this little film and take pleasure to discover the travel from Nice to Plan du Var.
Nice Digne par Jacques Chaussard
Film from Jacques Chaussard Nice Digne in 1970
Lres premières minutes du film Ballade pour un Chemin de Fer, tournée en 1970 et en 16mm couleurs, par Jacques Chaussard. Vous y verrez le départ de l'autorail Renault ABH bleu et crème depuis le quai de l'ancienne Gare du Sud. Et puis surtout... mettez le son, l'accent, les cigales, le pastis...
Remerciements et Avertissements
Formule4 remercie la Région Provence Alpes Côte d'Azur, la Direction des Transports et des Grands Equipements, Véolia Transports ainsi que les Chemins de Fer de Provence pour avoir obtenu les autorisations nécessaires à la réalisation de cette visite.
Formule4 remercie également la Bibiothèque Nationale de France, et notamment son service Gallica, les Archives Départementales des Alpes Maritimes ainsi que les contributeurs de Wikipedia pour l'apport des photographies historiques présentées dans ce document et comportant leur lien original vers le conservateur.
Enfin, Formule4 tient tout particulièrement à remercier les Editions du Cabri, et l'auteur José Banaudo, pour le livre Le Siècle du Train des Pignes, dans lequel des (centaines) d'informations ont été à la source des rédactionnels de cette visite.
Nous rappelons à nos amis photographes qu'il ne faut pas cheminer sans autorisation sur l'emprise des voies car, non seulement c'est interdit, mais vous risquez de perturber l'exploitation et surtout d'y perdre la vie (et le matériel !). Toutes les photographies originales présentées ici ont été prises depuis les lieux accessibles au public, ou sur des zones non exploitées, ou encore sous surveillance particulière du personnel des Chemins de Fer de Provence.
Formule4 thanks the Région Provence Alpes Côte d'Azur, the Direction des Transports et des Grands Equipements, Véolia Transports and the Chemins de Fer de Provence for all needed autorisations.
Formule4 thanks also the Bibiothèque Nationale de France, and its web service Gallica, the Archives Départementales of Alpes Maritimes and all contributors of Wikipedia for photographies apport.
End of all, Formule4 wants to thank specially the Editions du Cabri, and the author José Banaudo, for the book Le Siècle du Train des Pignes, in which hundred of informations were source of redactionnels of this visit.
We remind to photographiers that walking on railway areas is forbidden and dangerous. All original photographies presented here have been taken from public areas, or on unexploited zones, or under specific survey of people from Chemin de Fer deProvence.
Road Book - Waypoints
N° | Codec | Nom | Latitude | Longitude | Altitude |
1 | CP101 | Gare du Sud | N 43°42'34 | E 007°15'43 | 00018 m |
2 | CP102 | Gare de Nice | N 43°42'32 | E 007°15'35 | 00020 m |
3 | CP103 | Passage Dabray | N 43°42'33 | E 007°15'25 | 00021 m |
4 | CP104 | Passage Gambetta | N 43°42'36 | E 007°15'21 | 00029 m |
5 | CP105 | Parc Impérial | N 43°42'26 | E 007°15'05 | 00046 m |
6 | CP106 | Saint Philippe | N 43°42'11 | E 007°14'42 | 00097 m |
7 | CP107 | Gare de la Madeleine | N 43°42'30 | E 007°13'55 | 00061 m |
8 | CP108 | Arrêt de Saint Isidore | N 43°42'46 | E 007°11'45 | 00055 m |
9 | CP109 | Gare de Lingostière | N 43°43'14 | E 007°11'18 | 00036 m |
10 | CP110 | Colomars La Manda | N 43°45'35 | E 007°12'02 | 00063 m |
11 | CP111 | Gare de Saint Martin du Var | N 43°49'14 | E 007°11'17 | 00109 m |
12 | CP112 | Pont Charles Albert | N 43°50'15 | E 007°11'38 | 00119 m |
13 | CP113 | Gare de la Vésubie Plan du Var | N 43°51'27 | E 007°11'48 | 00143 m |
WPT
Cette gare monumentale, de 42 mètres de façade, est le terminus d'origine des Chemins de Fer de Provence. Commencée en 1890, elle est mise en service en 1892. Elle est construite dans un champ agricole, encore plus au nord que la gare PLM, future gare SNCF, et bien à l'écart du centre ville. Elle est dessinée par l'architecte Prosper Bobin.
Elle est désaffectée en 1991 puis se dégrade faute d'accord entre les repreneurs. Elle est vendue à la ville de Nice en 2000. Son bâtiment a failli être détruit. Bien que classée monument historique en septembre 2002 par la ministre Catherine Tasca, le Maire de l'époque, Jacques Peyrat, tente de la faire démonter. Elle est protégé in-extrémis en 2004 par l'impulsion express du Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres.
Quasiment à l'état d'abandon, cette gare monumentale attend une affectation et une restauration de la ville de Nice.
Bien que classée en 2005, la partie de la gare qui supportait les voies a disparu au profit d'un grand parking à ciel ouvert. Voies, quais et verrière ont été démontés et ont disparu du paysage.
Le Train des Pignes possède son nouveau terminus Nice Ville 100 mètresplus à l'ouest, dans un nouveau bâtiment moderne.
Gare du Sud Marché et Tramway
Passage du Tramway ligne 1 de Nice devant la Gare du Sud
La grande façade de la Gare du Sud de Nice
Durant des travaux qui s'éternisent de ne pas commencer depuis 1991, la façade de l'ancienne gare des Chemins de Fer de Provence est recouverte, fin 2009, d'une toile décorative.
Une restauration en profondeur devrait débuter en 2011.
La Gare du Sud à la fin du XIXe Siècle
Ce document des Archives Départementales des Alpes Maritimes, daté de 1893, montre la Gare du Sud dans son environnement originel. Voir ci-dessous le lien vers les Archives Départementales des Alpes Maritimes.
Le buste symbole des Arts de la Science et de l'Industrie
Au fronton de la gare Chemins de Fer de la Provence
Un des globes de pierre surplombant la façade
L'aile nord de la gare et le parking qui a remplacé les quais et les voies
Façade intérieure qui surplombait les voies
Le mur intérieur faisait face aux quatre voies qui venaient en terminus juste sous les ouvertures rondes.
La trace claire et arrondie au dessus des hautes fenêtres marque la limite ou venait s'encastrer la verrière dont on voit encore les supports métalliques accrochés à la base du toit.
Les trains à quai dans la Gare du Sud en 1991
Document conservé par les Archives Départementales des Alpes Maritimes.
Gare du Sud : les voies et les quais avant leur démontage
Sur cette photo, disponible sur le site des Chemins de Fer de Provence, on observe les trois voies ainsi que les deux quais voyageurs.
Les murs et la verrière sont en place.
Un autorail Brissonneau est à quai à gauche.
Les 5 fenêtres, les 4 aérateurs circulaires et l'emplacement de la pendule
2007 : la verrière et les murs encadrent le parking qui a remplacé les voies
Autorail Billard 212 stationné à Nice en 1983
La Gare du Sud et la sortie des voies en 1991
Document conservé par les Archives Départementales des Alpes Maritines.
Les supports de la grande verrière de la Garde du Sud
Les volatiles se sont endormis sur un des derniers vestiges, une des poutrelles qui supportait la grande verrière de la Gare du Sud avant son démontage.
Cette verrière est celle qui coiffait le Pavillon d'Autriche Hongrie lors de l'Exposition Universelle de 1889 à Paris.
La grande halle vidée de ses voies et le bâtiment voyageur au fond en 2006
La Gare du Sud côté départ des trains
Les 4 voies, les deux quais et la grande verrière ont disparu du paysage. Les voies de remise ainsi que la liaison vers les voies SNCF sont également tombées aux oubliettes. Il reste un grand parking en plein air, et tout au fond, la nouvelle gare de Nice Ville des Chemins de Fer de Provence.
WPT
La nouvelle gare desChemins de Fer de rovence
Par un astucieux mystère, si cette magnifique gare permet bien de prendre le train pour Digne, elle n'est reliée à Nice ni au tramway, ni à la gare SNCF, ni à la gare routière, ni au port maritime ni à l'aéroport.
Pour vous éviter de la rater, fiez vous au point GPS fourni ici ou bien rendez-vous à l'ancienne Gare du Sud, longez le parking qui se cache derrière derrière, et traversez la rue. Vous y êtes.
Dans un grand élan de bonté, et pour les GPS automobiles, nous vous offrons encore l'adresse de ce lieu incontournable : Chemins de Fer de Provence - 4 bis rue Alfred Binet - 06000 Nice - Tél. 04 97 03 80 80 - Fax. 04 97 03 80 81
Pour plus d'informations, consultez le lien ci-dessous.
C'est quand même un petit peu indiqué
Le Parvis d'accueil de la Gare actuelle en service depuis 1991
L'entrée de lagare avec vue Nord sur la rue Maurice
La façade Ouest de la Gare du Sud vue depuis la nouvelle gare
Le grand hall de la nouvelle gare de Nice Ville
Les quais, les voies et l'autorail X306 mis enservice en 1977
Le quai Nord de la Gare CP Nice Ville
Poste de conduite de l'autorail X305
Intérieurs et places assises de l'autorail
Les trois voies et les deux quais au terminus Nice Ville
Le faisceau de voies métriques en sortie de la gare Nice Ville
Les deux rails des voies métriques son espacés de 1000 mm alors que pour l'écartement dit normal, cas des voies SNCF, les rails sont distants de 1435 mm.
La voie métrique, plus étroite, est mieux adaptée aux parcours montagneux et aux faibles rayons de courbure (donc aux fortes courbes).
Le coeur des élus ayant souvent balancé entre les deux écartements, entre modération des coûts et compatibilité avec les trains PLM et militaires, certaines portions du parcours des Chemins de Fer de Provence ont été équipées temporairement de 4 files de rails autorisant la circulations des deux gabarits de trains.
Plus étrange encore, d'autres portions ont connu trois files de rails constituées d'un rail commun et d'un rail correspondant à chaque écartement.
Aujourd'hui, tout le réseau CP est entièrement sur voie métrique.
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Passage à niveau de la rue Dabray
Peu après le départ de la gare de Nice Ville, après avoir dépassé les ateliers techniques, le train rencontre un passage à niveau gardé par des feux routiers. La circulation est encore à double voie à cet endroit.
Les voies traversent la rue Dabray en pleine ville
Après le passage à niveau la voie devient unique
L'aiguille du passage à voie unique
La rue Gutemberg et, au bout, le passage de l'avenue Gambetta
La voie unique chemine entre les maisons vers l'avenue Gambetta
Malgré l'envahissement pittoresque de l'herbe, le service ferroviaire est bien assuré
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Le passage à niveau Gambetta - Joseph Garnier
Le boulevard Gambetta, à gauche, grande artère Sud, le boulevard de Cessole, en face, prolongement Nord, et le boulevard Joseph Garnier, tout à droite, sont traversés par la voie unique sur un passage gardé par des feux routiers tricolores.
L'arrivée d'un train en approche déclenche les feux rouges sur les axes automobiles et donne priorité à l'autorail.
Le boulevard de Cessole depuis le passage à niveau
Un autorail X305 traverse Gambetta et file vers le terminus de Nice Ville
L'arrêt Gambetta entre le passage Gambetta et la rue Cros de Capeu
L'autorail X305 arrive de Colomars et stoppe à Gambetta
En sortie de l'arrêt Gambetta, la voie croise la rue Cros de Capeu
Le minuscule passage à niveau gardé par feux tricolores routiers
En montant vers Colomars, l'autorail X305 déclenche le feu à son approche
Traversée du passage de Cros de Capeu
La voie s'engage maintenant en site propre vers le tunnel du Piol
La voie en vue Est depuis le pont du Boulevard Mantéga-Righi
Architecture colorée du boulevard Mantéga
La tête Est du tunnel du Piol
Quittant le centre de Nice et ses passages à niveau pitoresques, la voie s'engage en site propre dans le souterrain du Piol, d'une longueur de 78 mètres, et réapparait de l'autre côté de la colline, face au Lycée du Parc Impérial.
L'entrée Est du tunnel du Piol
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Ancien Palace, le Grand Hotel Impérial fut inauguré en 1902 dans le quartier "russe" de Nice.
En 1930, l'imposante bâtisse devient le Lycée du Parc Impérial et perd sa toiture majestueuse.
Ouvert en 1986, l'arrêt du Parc Impérial en sortie du tunnel du Piol
Le Parc Impérial et son Lycée, ex Grand Hôtel
Jean Baptiste Benoît Gay est un promoteur qui, en 1896, achète une grande partie du domaine Bermond pour en faire le Parc Impérial. Lotissant de confortables propriétés dans son domaine, il réserve le haut du terrain pour l'établissement d'un grand hôtel.
L'architecture est confiée à un polonais, Adam Dettloff, qui a collaboré avec Charles Garnier. Les travaux débutent en 1899 et l'inauguration a lieu en janvier 1902, au coeur de la saison hivernale de Nice.
L'hôtel du Parc Impérial vers 1910
La tête Sud du tunnel du Piol et la rampe de l'arrêt du Parc Impérial
Vue Sud de la voie continuant vers Saint Philippe et la Madeleine
L'arrêt du Parc Impérial et la sortie du tunnel du Piol
Détail de la façade du Lycée du Parc Impérial
Une des magnifiques résidences du Parc Impérial
Un autre modèle d'hôtel particulier
Une des grandes maisons du Parc Impérial
Petit passage à niveau bucolique juste au sud de l'arrêt du Parc Impérial
Le petit passage en impasse gardé par un simple Stop
La rampe vers le tunnel de Saint Phillipe
Pont en passage inférieur de l'avenue du Dauphiné
La ligne quitte le quartier russe de Nice et son Parc Impérial par le souterrain de Saint Philippe d'une longueur de 255 mètres, traverse la colline pour une courte réapparition à Saint Philippe.
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Le passage à niveau à barrières de Saint Phillipe
Véritable passage à barrières automatiques, la voie croise ici la route de Saint Pierre de Féric. L'arrêt Saint Philippe est coincé quelques mètres à l'air libre entre le tunnel Saint Philippe, à l'Est, et le Tunnel Saint Pierre, à l'ouest.
L'arrêt Saint Philippe entre les deux tunnels, ouvert officiellement en 1981
Un autorail s'engouffre dans le tunnel Saint Philippe
La tête ouest du tunnel Saint Philippe et le passage à niveau à barrières
L'entrée Est du tunnel de Saint Pierre
La ligne quitte Saint Philippe par le tunnel de Saint Pierre, d'une longueur de 630 mètres. Elle refait surface en corniche, au dessus du Boulevard de la Madeleine et suit le vallon du Magnan jusqu'à la gare de la Madeleine et le viaduc du Magnan.
Un des deux ponts de Vérani à la sortie du tunnel de Saint Pierre
Désormais en site propre, la voie va suivre le vallon du Magnan sur sa corniche durant 1500 mètres avec un arrêt croisement à la gare de la Madeleine.
Ici, à la sortie du tunnel de SaintPierre, la voie emprunte le pont de Vérani.
Second pont de Vérani au dessus du vallon de Magnan
Le viaduc de Saint Pierre et ses trois arches
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La gare de la Madeleine ouverte en 1892
Amusement de la voie unique, il faut bien que les trains se croisent quelque part sur la ligne. La double voie de la gare de la Madeleine, posée en 1931, permet ce croisement entre les trains qui descendent vers Nice et ceux qui montent vers Digne.
Vue Sud de la gare de la Madeleine
La voie venant du tunnel de Saint Pierre et son aiguille de dédoublement
Vue Nord de la ligne et l'aiguille de retour à voie unique
Vue d'ensemble de la gare de la Madeleine
Le petit escalier d'accès à la corniche
Continuation vers le Nord en direction de Colomars
La voie va continuer sur sa corniche durant près d'un kilomètre, toujours en longeant le vallon du Magnan, avant de s'engager sur le grand viaduc du Magnan de 77 mètres.
Le viaduc du Magnan, ouvrage à trois arches qui enjambe le boulevard
Après avoir traversé le viaduc,la voie s'engage dans le tunnel de Bellet
Détail des arches du viaduc du Magnan
Façade Nord du viaduc du Magnan
Les deux viaducs du Magnan
Le premier viaduc, et ses trois arches, supporte la ligne de chemin de fer. Au loin, un kilomètre plus au nord, on aperçoit l'autre viaduc du Magnan, mis en service en 1975, et supportant les chaussées de l'autoroute A8 dans son contournement de Nice.
Entre les deux viaducs, le quartier de la Cité Arménienne de Nice. En1924, le Baron de Howsen, propriétaire du terrain, vend aux réfugiés arméniens des lot à des prix d'achat très modiques. Ce choix permettra au plus grand nombre d'accéder à la propriété et de fonder rapidement une cité arménienne dotée d'une école et d'une église spécifiques.
Sympathique maison dans le vallon du Magnan, au pied du viaduc
Le Magnan, prodigieuse rivière qui se jette dans la Méditerranée
Le viaduc du Magnan caché dans son écrin d'arbres
Vue Est sur le passage supérieur du viaduc du Magnan long de 70m
La tête Est du grand tunnel de Bellet
D'une longueur de 950 mètres, ce grand souterrain relie le tranquille vallon du Magnan à la grouillante plaine du Var. En sortie de tunnel, la voie longe le Parc d'Activités Logistiques de la Côte d'Azur, un grand complexe d'entrepôts qui a remplacé l'ancien parc d'attraction de Zygofolis ouvert en 1987 et fermé en 1991.
Passant devant l'ancienne carrière à ciel ouvert, sur la colline de Crémat, elle descend ensuite vers la gare de Saint Isidore, puis la gare de Lingostière pour enfin rejoindre son profil le long du Var.
Entrée du tunnel de Bellet et la sortie un kilomètre plus loin
Le pont qui longe l'ancienne carrière
Après la sortie du tunnel de Bellet, les rails suivent un site très protégé et inaccessible jusqu'à la gare du PAL, ancienne gare du parc d'attraction Zygofolis.
On retrouve la trace du train sur ce pont qui longe l'ancienne carrière à ciel ouvert de Crémat.
Entrée de l'ancienne carrière de Crémat, un grand territoire sans affectation
WPT
Si vous aimez les petites gares pittoresques, vous êtes servis ici avec cet arrêt datant de 1892, assis sur sa corniche, accessible par une route, vieux chemin de Crémat presque en impasse, ou par son escalier à la limite de l'invisible.
Ajoutez une étonnante collection de cactées et un passage à niveau à barrières réformées par le temps et la rouille, et vous aurez votre bonheur.
Et pourtant, cette gare est belle et bien en service et dessert le quartier de Saint isidore, entre Parc d'Activité, Autoroute A8 et centre commercial.
Le petit escalier d'accès au quai et quelques cactées
Vue Nord du quai et de la voie vers Lingostière
Vue Sud de la voie venant de Nice
La collection de cactée et la vue sur la plaine du Var
De gauche à droite, le vieux chemin, les piquants, le passage à niveau
Le magnifique passage à niveau dont les barrières sont figées dans le temps
Le Vieux Chemin de Crémat traverse la voie
Le passage à niveau et la gare de Saint Isidore
La ligne file en site propre vers Lingsotière traversant la route sur ce pont
Vue Sud du site propre en voie unique entre Saint Isidore et Lingostière
Vue Nord de la voie et du passage inférieur de la route
A gauche, l'ancienne centrale électrique de Lingostière
Ultime descente vers la gare de Lingostière
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L'ancienne et pittoresque gare, ouverte en 1892, a aujourd'hui disparu.
Un important embranchement est construit en 1924 pour alimenter en charbon l'imposante centrale electrique thermique voisine jusqu'en 1954.
La gare subit un grand réaménagement en 1975 et profite de l'installation de l'atelier technique.
Une des voies d'accès aux ateliers et le passage à niveau
Voie en sortie Nord de l'atelier
L'AMP 800, nouvel autorail dont la mise en service est retardée en 2011
Dans l'atelier de Lingostière, le nouvel autorail articulé à deux caisses, AMP 800, construit par l?entreprise CFD, est en cours de finition. Plus spatieux et plus confortable, ce matériel est dérivé des autorails AMG 800 des Chemins de Fer Corses.
Quatre rames sont prévues afin d'augmenter la capacité de transport de 60%. Chaque rame a une longueur de 40 mètres pour 109 places assises en salle climatisée, panoramique et partiellement surélevée.
Prévues pour circuler en Juin 2010, ces autorails ont nécessité une révision du système de freinage pour une adaptation aux spcécificités de la ligne. Malgré le travail des ingénieurs, l'autorisation de transporter des passagers n'a toujours pas été accordée.
Une éclaircie administrative autorisant l'exploitation de ces nouvelles rames est prévue pour avril 2011.
AMP 800 en cours de finition à l'atelier de Lingostière
Le matériel de contrôle de voies garé dans l'atelier
La Bourreuse Niveleuse construite par l'entreprise suisse Matisa
Le quai central voyageurs
Wagon couvert série G208 de 1911
Plaque tournante pour la manutention des essieux
Wagon plat à ridelles Série V de Desouches & David de 1892
Locomotive Brissonneau et Lotz modèle T62
Détail de l'attelage du matériel des Chemins de Fer de Provence
Les voies de sortie Sud Est de l'atelier de Lingostière
Locomotive Henschell BB1200
Vue Nord Ouest de la gare de Lingostière
L'autorail quitte Lingostière sur la voie d'évitement et descend vers Nice Ville
Vue Est de la ligne venant de Nice et Saint Isidore
Voies d'accès aux ateliers, voies de remise et voies d'exploitation
Plaque CFD Industrie - Compagnie de Chemins de Fer Départementaux
Après le passage à niveau, la ligne passe sous la route de Digne
Deux voies de remise à gauche et la voie d'exploitation à droite
Un extraordinaire musée de la brocante ferroviaire garé sur les voies de remise
Le Locotracteur 51 immobilisé depuis 1990
Créé par la CFD, Compagnie de Chemins de Fers Départementaux, le tracteur diesel est affecté à Nice fin 1948. Peint en vert, il assure les manoeuvres à Nice Ville entre les Chemins de Fer de Provence et la SNCF dont les voies étaient reliées à l'époque.
En 1978, il est affecté à Lingostière et repeint dans sa couleur définitive.
En panne, il termine sa carrière en 1990.
Le Locotracteur 51 en tête de son train musée ferroviaire
Poste de commande du Loco 51
Passage de la voie sous la Route de Digne
A l'origine, la voie traversait la route par un passage à niveau où les automobilistes devaient parfois patienter fort longtemps lorsque deux trains devaient se croiser en Gare de Lingostière.
Un passage supérieur de la route met fin à ce problème en 1964.
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La station de Colomars - La Manda, mise en service en 1968
Colomars est une gare qui a la bougeotte. Son emplacement original se trouvait cent mètres à l'Est, en tête de la bifurcation de la ligne vers Vence et Draguignan. Les bâtiments sont toujours en état et sont décrits plus loin.
Le second emplacement se reconnaît dans un abri fantôme cent mètres plus au sud.
Enfin, cette station, ouverte depuis 1968, se trouve au droit du pont de la Manda qui donne accès à la rive droite du Var et à la zone industrielle de Carros.
Ancienne bifurcation Colomars
A l'origine, la voie montait vers la Gare de Colomars en traversant la route. Sur cette image prise vers le sud, l'ancienne voie partait vers la gauche. La déviation actuelle, vue à droite, est mise en service en 1962 et supprime le passage à niveau.
Construction de la bifurcation de Colomars
Sur ce document des Archives Départementales des Alpes Maritimes, on observe la nouvelle voie qui suit la rive du var sur le nouvel enrochement à gauche.
Au centre, la voie qui a été desafectée en 1962.
Au fond, on distingue le Pont de la Manda.
Ancien accès vers la Gare de Colomars
Sur cette vue prise vers le nord, on voit l'ancien passage de la voie tout à droite. Le bâtiment rouge aperçu au fond est l'ancienne gare, parfaitement conservée.
Tout à gauche, on devine la voie actuelle, mise en service en 1962.
Ancienne et nouvelle voie à Colomars
Sur ce document des Archives Départementales des Alpes Maritimes de 1962, on voit les travaux de la nouvelle voie en bordure du Var sur la gauche.
Sur la droite, on observe l'ancienne voie, le passage à niveau, puis le parcours vers la Gare de Colomars.
La voie vers la Gare de Colomars a été remplacée par une route étroite
Presque telle qu'à l'origine, Colomars Station
Ouverte en 1892, la Gare de Colomars telle qu'elle apparaît en 2010
Reconstitution virtuelle des voies en Gare de Colomars
Pour les besoins de la photo, et pour faire d'époque, nous avons posé deux voies afin de rendre plus fidèlement l'atmosphère du début du 20e siècle.
En 1900, la station possédait, outre ces deux voies, d'autres voies de garage et de triage sur la grande esplanade à droite.
Un peu plus au nord, les voies se séparaient. L'une franchissait la nationale et passait au dessus du Pont de la Manda pour rejoindre Grasse, Draguignan et Meyrargues.L'autre continuait plein nord, par le tunnel de Vallade, vers Saint Martin du Var et Digne.
Depuis 1962, la voie passe désormais le long du Var et la gare en activité se trouve au passage à niveau près du Pont de la Manda.
Reconstitution virtuelle de la Gare de Colomars et de ses voies
Pour faire plus vrai, nous avons tiré quelques wagons devant l'ancienne Gare de Colomars, aujourd'hui transformée en restaurant.
Le quai de la gare et la route qui a recouvert le passage des voies
Situation au Nord de la Gare de Colomars
Façade Ouest de la Gare de Colomars et le restaurant au fond
Position de l'embranchement Ouest et Nord
Ancien embranchement vers Grasse Reconstitution virtuelle
Au Nord de la Gare de Colomars, la voie se séparait. Plein Nord, la ligne empruntait le tunnel de Vallade puis suivait à nouveu la rive du Var.
Sur la gauche, la voie partait vers l'Ouest, passait au dessus de la route nationale et franchissaitle Var en passage supérieur du Pont de la Manda. Elle montait ensuite vers Vence.
Cheminement Nord vers le tunnel de Vallade d'une longueur de 50 mètres
La tête Sud du tunnel de Vallade
Plongée vers le pont de la Manda en direction de Saint Jeannet et de Vence
Approche de l'ancien abri de Colomars et du pont de la Manda
La voie, le lit du Var, le pont de la Manda et l'abri désaffecté de Colomars
La plaine du Var et la chaîne alpine qui se resserre progressivement
L'ancien arrêt de Colomars mis en service en 1962
La vallée du Var, l'arrêt de Colomars et le village de Carros
L'arrêt de Colomars désaffecté
Ouvert en 1962, alors que la ligne ne passe plus que le long du Var, l'arrêt de Colomars est finalement désaffecté et reporté un peu plus loin au niveau du Pont de la Manda en 1968.
L'autorail monte vers le pont de la Manda et croise l'ancien abri de Colomars
La station de Colomars - La Manda en vue vers le Sud
Le passage à niveau à demi-barrières de la Manda
Le pont de la Manda relie la gare de Colomars à Carros
C'est en 1890 que cet ouvrage exceptionnel est achevé et ouvert à deux circulations. Dans la cage métallique circulent les automobiles. Au dessus, en terrasse, des rails sont encastrés pour permettre la future liaison ferroviaire depuis Colomars vers Vence puis Grasse, Draguignan et Meyrargues.
En août 1944, les bombardements alliés détruisent plusieurs ponts et viaduc du chemin de fer dont le pont de la Manda, interrompant de fait la liaison Colomars vers Grasse. Après guerre, le pont est restauré puis reconstruit en 1967 mais pour un seul usage automobile.
La desserte Meyrargues et Draguignan est entièrement desaffectée en 1950.
Vue Sud de la plaine du Var à hauteur de la Manda
La voie continue vers le Nord et Saint Martin du Var
WPT
La gare de Saint Martin du Var ouverte en 1892
On y accède par un souterrain à la Gare isolée de la ville par la route de Digne
La souterrain passe sous la route de Digne
Magnifique tunnel pédestre accédant aux quais de Saint Martin du Var
Escalier remontant vers la gare de Saint Martin du Var
Vue Nord de l'accès aux voies et aux quais
Les voies et le confluent de l'Estéron, affluent du Var
On distingue ici la double voie permettant le croisement des trains en Gare de Saint Martin du Var. Au second plan, on remarque le flux bleu du Var.
Plus loin, au centre, sous l'aplomb du Mont Lion et de ses 1049 mètres, se profile la vallée de l'Estéron, la rivière qui se jette ici dans le Var.
Situation au Nord de la Gare de Saint Martin du Var
La gare vue depuis le quai voyageurs
Vue sud en Garde de Saint Martin du Var et la double voie d'évitement
Vue Nord, le quai voyageurs, les deux voies d'exploitation et la voie de remise
L'ancien quai marchandise et la voie servant de remise
WPT
La halte désaffectée du Pont Charles Albert
Ouverte en 1892, cette halte est détruite en 1944 par un bombardement et remplacée par un simple abri qui sera ensuite désaffecté.
Magnifique Vue Nord au Pont Charles Albert
A gauche le Pont Charles Albert permet de rejoindre les rives de l'Estéron. Deux pics dominent à gauche le village de Bonson, à droite le village de Le Chaudan.
Vue Sud de la voie venant de Colomars. A droite, le Sommet du Broc à 895m
Le passage à niveau du pont Charles Albert protégé par un simple Stop
L'autorail s'engage avec prudence sur ce passage non protégé
C'est à l'initiative de Charles-Albert de Sardaigne, devenu roi deSardaigne en 1831, que le pont suspendu original fut construit de 1848 à 1852 pour joindre la rive gauche du Var à la rivière de l'Estéron.
Le pont suspendu Charles Albert
Ce document, conservé par la BNF Gallica, montre le pont Charles Albert original, dans sa version suspendue, reliant la rive gauche du Var à la vallée de l'Estéron.
Sur la droite, on distingue l'antique chemin de fer à voie large qui reliait les Baus Rous à l'embouchure du Var au moyen d'une cariole tirée par des chevaux à la montée, et descendant selon la déclivité naturelle, au retour.
Une des deux cimenteries désaffectées de Baus Roux
La petite maison dans la prairie
Le train s'engage dans les Gorges de la Mescla vers Plan du Var
Vue Nord du Var vers Plan du Var et les Gorges de la Mescla
Ancien arrêt désaffecté de Baus Roux
Le train vien de traverser le passage à niveau à demi-barrières de Baus Roux
Vue Nord du passage à niveau de Baus Roux et les Gorges de la Mescla
C'est ici que la voie rapide venant de la Mescla, depuis le confluent du Var et de la Tinée, après avoir traversé plusieurs massifs par des tunnels, rejoint la route du bord du Var.
Sur la droite, on distingue l'actuel arrêt en activité de Baus Roux. En haut à gauche, domine le village de Bonson.
En 1860, l'antique chemin de rail, ancêtre de l'actuel chemin de fer, et fait d'une voie branlante, d'un chariot et d'un cheval, partait de Baou Rous pour descendre par la pente naturelle le long de l'endiguement du Var.
Vue Sud du passage à niveau de Baus Roux
Cimenterie désaffectée d'Alexandre Durandy à Baus Roux
Vue Nord de la route vers Plan du Var
WPT
Gare La Vésubie Plan du Var
Ouverte en 1892, cette gare dessert Plan du Var, au confluent de la Vésubie et du Var.
En 1929, elle reçoit l'exploitation des tramways desservant Saint Martin Vesubie dont le service sera supprimé en 1929.
Elle gère également la liaison vers l'usine electrique du Gabre, dont la déviation 100 mètres plus au sud, traverse le pont metallique et rejoint la centrale sur la rive droite du var.
Le pont métallique reliant le quartier du Gabre en rive droite du Var
Le pont métallique reliant l'usine électrique du Gabre
Détail de la cage métallique du pont du Gabre
Vue Nord sur les eaux du Var depuis le pont métallique du Gabre
Usine EDF ancienne Sté Niçoise d'electrochimie
La Société Niçoise d'Electrochimie est fondée en 1900 par l'ingénieur Alexandre Durandy, neveu de Joseph Durandy, ingénieur à la ville de Nice. La passerelle de bois qui relie l'usine à la rive gauche du Var est emportée par les eaux en 1901 et remplacée par le pont métallique actuel.
Les rails reliant l'usine au réseau du chemin de fer sont encore en place
Face Nord du pont métallique du Gabre
Brige and electro factory of the Gabre
Emplacement de l'embranchement vers le Gabre déposé en 1975
Détail de la voie de service vers l'usine électrique du Gabre
Situation au Sud de la Gare de Plan du Var La Vésubie
Vue Sud des voies d'évitement de la Vésubie
Le bâtiment de la gare au coeur du village de Plan du Var
Voie de remise et voie d'exploitation
Le quai voyageur et les trois voies dirigées vers la Tinée au Nord
Situation au Nord de la Gare de La Vésubie
Vue Nord des voies vers les Gorges de la Mescla
Les trois voies se résolvent en voie unique pour suivre le cheminement sinueux du Var, passer le confluent de la Vésubie et se diriger vers la Tinée.
Sur la droite, on distingue les anciens bâtiments des Tramways de Saint Martin Vésubie aujourd'hui réaffectés.
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